Premier League

Arsenal
Chelsea
Charlton
Fulham
Tottenham
West Ham

La rivalité entre Arsenal et Tottenham

La rivalité à Wimbledon

Les rivalités entre clubs londoniens

Avec treize clubs professionnels dans la capitale angalise, une situation unique en Europe, il est bien normal que la suprématie londonienne soit très importante pour chacun de ces clubs. Si certains comme Arsenal, Chelsea voire Tottenham se présentent régulièrement comme des outsiders, voire des prétendants au titre de champion, il existe d'autres clubs, moins connus, qui bataillent pour obtenir la suprématie londonienne... à leur niveau.
Pour cette saison 2005-2006, on comptera six clubs londoniens en Premier League (Division 1), trois en championship (Division 2), un en League one (Division 3), deux en League two (Division 4), plus un autre club, assez particulier, qui évolue à un niveau bien inférieur.

Une multitude de clubs londoniens

Outre-Manche, le football est professionnel jusqu’en League two, l’équivalent de la CFA chez nous, c’est-à-dire le quatrième niveau. Londres est représenté par un de ses clubs à chacun de ces niveaux professionnels.
Tout d’abord, en premier league, six clubs londoniens sont engagés. Si Arsenal et Chelsea, voire Tottenham bataillent pour les premières places, Fulham, Charlton et West Ham n’ont pas les mêmes moyens, et luttent pour le maintien. La situation d’opposition entre Arsenal, Chelsea, Tottenham et les autres clubs londoniens de Premier League n’est pas due au hasard. En effet, les trois clubs londoniens occupant le haut de l’affiche correspondent aux quartiers les plus bourgeois de Londres. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Chelsea a toujours été un club arrogant (et ça ne se dément pas aujourd’hui) Plus proche du centre-ville, le club s’est toujours considéré comme la véritable entité du football londonien. La suffisance a toujours été la marque de fabrique des Blues, et, il y a quelques années, en 1987, une grande marque d’électronique, parfaitement dans le ton, avait pour slogan « Commodore sponsorise déjà Tessa Sanderson, le Chelsea FC et une équipe de football, le Bayern Münich », une phrase qui en dit long. Toutefois, depuis l’arrivée d’un Roman Abamovitch aux ambitions énormes, le club semble en vouloir toujours plus, à l’image de son coach José Mourinho, véritable gagneur et provocateur.

A Arsenal, en revanche, la situation n’a pas toujours été telle pour le club. Car dans un premier temps, Arsenal était un club très populaire (il l’est toujours d’ailleurs), mais qui n’a pas hésité à s’embourgeoiser lorsque la manne des droits TV devint conséquente.

Quant à Tottenham, le magazine « Kick it City ! » caricaturait les fans du club comme quelqu’un « qui se déplace en avion, lit le Financial Times et l’Ancien Testament ». Cette minorité de fans existe, se mêlant sans histoire aux gens plus modestes. Il faut dire que les Spurs ont fait beaucoup d’efforts pour attirer cette nouvelle génération de supporters. La sécurité du stade a été améliorée, de même que la qualité des services proposés (restauration, crèche...).

Ces trois clubs qui se disputent régulièrement le titre et la suprématie londonienne se livrent une rivalité sans merci. Ainsi, les supporters se haïssent, ce qui n’est pas une surprise, cependant, cela ne va pas plus loin, car, malgré tout, la rivalité entre londoniens n’est pas si forte qu’elle peut l’être à Liverpool ou Manchester. De plus, un club comme Arsenal a plutôt comme rival Manchester United qu’un autre club londonien, ce qui atténue le sentiment de concurrence.

A l’inverse, West Ham, qui pourtant n’est pas un quartier à plaindre, est au plus mal. La relégation en Championship (D2) a heureusement donné suite à une remontée immédiate, obtenue aux barrages. Le club, qui n’a jamais été champion d’Angleterre malgré une victoire en Coupe des Coupes, n’est plus ce qu’il était, et ne peut plus se mêler à la lutte en haut de tableau.

Fulham, club dans lequel Bobby Moore, Bobby Robson ou George Best ont évolués, lutte en bas de tableau. Il faut dire que le club revient de loin, alors qu’il était encore den D4 en 1995-1996.

Charlton Athletic, quant à lui, est le plus paisible des clubs cités jusqu'à présent. Le club obtient le maintien chaque année depuis son retour en Premier League et ne fait pas d’excès. Enfin, il serait dommage d'oublier les autres clubs importants de Londres. Tout d'abord, Crystal Palace, Millwall (le grand ennemi de West Ham United) et les Queens Park Rangers évoluent en Championship (Division 2), tandis que Brentford et Milton Keynes Dons FC font leurs classes en League one (Division 3). Barnet et Leyton Orient évoluent eux, dans l'anonymat de la League two (Division 4). N'oublions pas le club de l'AFC Wimbledon, créé en 2002, et qui évolue en Isthmian League (Division 8).

La rivalité entre Arsenal et Tottenham

Si une concurrence est en train de s'installer entre Chelsea et Arsenal, les deux "vrais ennemis" de la capitale britannique sont Arsenal et Tottenham. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette dualité. Tout d'abord, WHite Hart Lane et Highbury les antres d'Arsenal et Tottenham sont géographiquement les plus proches l'une de l'autre. S'il n'y avait que ça... Outre le fait que les deux clubs soient fréquemment placés dans les premières écuries du championnat, la vraie raison de cette haîne vient des supporters. S'il est indéniable qu'Arsenal est bien plus populaire que les Spurs outre-Manche, ces deux clubs ont eu tendance, dans le dernier quart de siècle, à s'embourgeoiser grâce à l'apport des droits TV. Hors, à cette période, le football est devenu encore plus à la mode (peut-on parler de mode tant le phénomène ne se démode pas ?) notamment chez les gens plus aisés. Ces derniers s'avèrèrent un public particulièrement intéressant pour les deux clubs, étant donné qu'ils peuvent apporter des fonds toujours utiles. Hors, les efforts de Tottenham dans ce but, furent plus conséquents. Ainsi, le club de Tottenham, qui auparavant était bien moins populaire que les Gunners, compte toujours aujourd'hui un peu moins de supporters, mais ceux-ci sont plus aisés. C'est donc aussi une lutte des classes que le derby Arsenal-Tottenham apporte, et c'est la raison pour laquelle cette confrontation est le derby londonien le plus "chaud" pour les supporters. Certes, aujourd'hui, les oppositions entre Arsenal et Chelsea, du fait des positions de deux clubs au classement est également un derby chaud, mais dans la durée, cela n'équivaut pas à la rivalité entre Tottenham et Arsenal.
Les derby entre Arsenal et Tottenham donnent lieu à un
fort engagement comme ici entre Thierry Henry et Kasey Keller.

La rivalité à Wimbledon

Wimbledon, très connu pour son fameux tournoi de tennis sur gazon, est également terre de football. C'est là-bas que s'est déroulée, il y a quelques années, une des histoires de rivalité les plus farfelues.

En effet, en 2002, le FC Wimbledon désire déménager à Milton Keynes. Les fans du club firent tout pour éviter ce sacrilège, et reçurent le soutien de tous les supporters britanniques.

Dans le même temps, les fans, déçus, décidèrent de créer leur club portant le nom de l’AFC Wimbledon. Le transfert du FC Wimbledon à Milton Keynes pris un an de retard, à cause du nouveau stade, pas encore conforme.

Une saison pendant laquelle les joueurs du Wimbledon FC jouait devant des tribunes vides, et fut relégué en League one (Division 3). A l’inverse, l’AFC Wimbledon jouait régulièrement à guichets fermés devant 4 500 spectateurs alors qu’il évoluait en Division 10. Trois ans et deux montées plus tard, le club est toujours aussi populaire et évolue en Isthmian League (Division 8) devant un stade comble de 4500 personnes, tandis que son désormais rival, qui évolue cinq niveaux plus haut, considère chaque spectateur présent à domicile comme du bonus.

La rivalité entre ces deux clubs ne peut pas vraiment exister pour le moment étant donné qu’il n’y a jamais eu de derby les opposant. Toutefois, la contestation vient du passé du FC Wimbledon. Assez logiquement, les supporters revendiquent le passé de Wimbledon, avec notamment une FA Cup à son actif.

Qu'il paraît loin le temps où, avec Carl Leaburn, il
n'y avait qu'un club à Wimbledon. C'était il y a quatre ans...

La rivalité entre Manchester City et Manchester United

Football-Rivality - 2005

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